Les tensions à Muanda continuent de s’intensifier après une pétition adressée à l’administrateur du territoire, Madame Amina Panda, par les chefs coutumiers de la communauté Assolongo. Cette pétition accuse l’administrateur de diffamation et exige des excuses publiques ainsi que la réparation d’une camionnette endommagée. Face à ces accusations, Madame Panda contactée par la rédaction de Kongonews a accepté d’apporter des éclaircissements et défendre sa position.

Selon Madame Amina Panda, la camionnette en question, récemment acquise, nécessitait des réparations urgentes en raison des limitations des services locaux en matière de garages et de pièces de rechange. Cette situation a conduit à l’ordre provincial d’envoyer le véhicule à Kinshasa pour des réparations appropriées. L’administrateur insiste sur le fait que cette décision n’était pas un choix personnel, mais une directive du gouvernement provincial,(l’ancien gouverneur) visant à résoudre les problèmes techniques auxquels les autorités locales étaient confrontées.

L’administrateur du territoire Madame Panda a précisé que la responsabilité de l’accident ne repose pas sur les autorités locales mais sur le chauffeur du véhicule, qui, selon elle, était un particulier non qualifié plutôt qu’un employé de l’État. Les complications survenues lors de la réparation à Kinshasa étaient dues à des litiges concernant la qualification du chauffeur et la responsabilité de l’accident. L’administrateur a souligné que ces informations avaient été relayées par le chef de secteur, qui avait signalé que le chauffeur avait été imposé par des personnes influentes au sein de la communauté Assolongo, et non sélectionné par les autorités locales.

Face aux accusations de diffamation, Madame Amina Panda a expliqué que ses propos lors de la conférence de presse du 24 juin 2024 avaient été mal interprétés et amplifiés à des fins politiques ou personnelles. Elle a réaffirmé qu’elle n’avait eu l’intention de faire que rapporter des faits vérifiés et non de tenir des propos malveillants. Les accusations portées contre elle ont été exacerbé par certains membres de la communauté, influencés par des instigateurs.
Madame Panda a noté que certains chefs coutumiers avaient exprimé des regrets d’avoir signé la pétition sans une compréhension complète de la situation. Ils ont reconnu qu’ils avaient été mal informés et ont convenu qu’une correspondance formelle pour des excuses pourrait suivre.

L’administrateur du territoire appelle à un retour au dialogue constructif pour résoudre ce conflit. Elle souligne que des preuves documentaires, notamment des procès-verbaux et des rapports de police, soutiennent sa version des faits. Madame Panda insiste sur l’importance de trouver une solution pacifique et de rétablir la communication entre les parties impliquées pour corriger les malentendus et restaurer la paix dans son territoire.
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