L’état actuel du bâtiment de l’institution provinciale de Matadi suscite de vives inquiétudes en raison de défauts techniques persistants qui exposent ses occupants à des risques considérables. L’urgence de fournir aux députés provinciaux et à leurs services administratifs de nouvelles infrastructures, construites dans le strict respect des normes internationales, est de plus en plus manifeste.
Lors des sessions de la COPAP 26, réunissant les présidents des assemblées provinciales de la République Démocratique du Congo (RDC), les plafonds dégradés du bâtiment ont laissé filtrer des gouttes de pluie, obligeant le protocole du gouverneur à le déplacer, une situation jugée « honteuse » devant les invités venus de diverses provinces. Un participant à cette première session de la COPAP 26 a souligné la nécessité d’aménager un nouveau bâtiment digne de cette institution provinciale.

Le bâtiment actuel, situé dans le quartier Palace de Matadi, présente des fissures dangereuses, un problème de tassement différentiel, et une cour exiguë avec une entrée unique et étroite, limitant l’accès au parking. De plus, la salle des plénières est devenue insuffisante pour accueillir le nombre croissant d’élus à chaque législature.
Les vices de construction peuvent se manifester de diverses manières, allant des fenêtres qui fuient aux défauts d’étanchéité, en passant par des fondations qui cèdent, entraînant des fissures et des infiltrations d’humidité2. Une isolation thermique et acoustique insuffisante peut également créer des ponts phoniques et affecter le confort des occupants.
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