Récapitulatif du dossier:
L’affaire remonte à avril 2021, lorsque le gouvernement congolais et le consortium STEVERS Construct-sotrod Water ont signé un contrat pour installer 1000 forages et construire des stations de traitement d’eau dans 1000 localités pour un montant de près de 400 millions de dollars. Deux ans plus tard, un rapport de l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) et de la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO) a soulevé des soupçons de détournement de fonds et de surfacturation, demandant la mise en place d’un comité de suivi du projet.
Face à ces accusations, le ministre des Finances a annoncé avoir négocié une réduction du coût unitaire des forages, permettant d’augmenter le nombre de stations livrées de 1000 à 1340, pour un coût unitaire de 297,748 dollars. La justice enquête désormais sur l’état d’avancement des forages. Le consortium STEVERS a annoncé la livraison de 239 stations d’ici juillet, tout en niant les accusations de surfacturation.
Nicolas Kazadi a expliqué que ce projet a débuté sous le gouvernement précédent, dirigé par Sylvestre Ilunga Ilunkamba, et a rejeté toute responsabilité de surfacturation. Il a précisé que le paiement au prestataire a été validé sur la base de l’engagement pris par son prédécesseur et que sur les 80 millions de dollars promis, 71 millions ont été payés, le reste étant conditionné à la livraison des forages correspondant à ce montant.
L’enquête judiciaire ouverte vise à faire la lumière sur les allégations de détournement et de surfacturation liées à ce projet de grande envergure
À cet instant, le sort de Nicolas_Kazadi dépend de Vital_Kamerhe. La Cour de cassation n’avait encore pas pu le poursuivre parce que Mbosso bloquait et refusait que le bureau provisoire lève les immunités du député Kazadi.
Rédaction
