vendredi, novembre 14, 2025

AMÉLIORER L’ACCÈS DE LA POPULATION AUX SOINS DE QUALITÉ,VOICI CE QUE PROPOSE LE CANDIDAT SERIEUX AU SENAT PORTANT LE N°46 ,FABRICE NGIADULU NGILA

Le système de santé congolais est constitué d’un réseau de structures publiques, privées et confessionnelles, renforcé par un ensemble de programmes de prévention et de lutte contre les maladies. Le tout est intégré dans une unité opérationnelle appelée «Zone de Santé ».

Le Système de santé (publique) constitue également une pyramide de la santé comprenant trois niveaux: Niveau central: Le Ministère de la Santé, le Secrétariat Général, 12 Directions et 52 programmes nationaux, dont le Programme National de Santé de la Reproduction (PNSR).

Pour FABRICE NGIADULU NGILA la pauvreté est le premier obstacle à l’accès des femmes aux services de santé, suivie par l’accès géographique et le problème de genre.

L’inégalité selon le genre sur le marché du travail et dans le domaine de l’éducation rend déjà les femmes vulnérables. L’accès limité au service de santé ne fait qu’accroître cette vulnérabilité.

Dans le monde dynamique des soins de santé, la qualité est plus qu’un simple mot à la mode ; c’est le pilier central qui détermine l’efficacité, la sécurité et la satisfaction des patients.

Mais qu’est-ce qui constitue réellement la qualité en matière de soins médicaux et infirmiers?

Est -ce simplement l’absence d’erreurs médicales ou y a-t-il des critères plus nuancés à considérer?

Lorsque nous parlons de soins médicaux et infirmiers, la qualité est au cœur de chaque interaction, chaque diagnostic et chaque traitement.

Mais comment définissons-nous exactement la qualité dans le contexte des soins de santé?

LE SOCIAL ET LE STRUCTUREL

Seulement, plus de 30 millions des Congolais n’accèdent pas à des soins de santé de qualité et il faut ajouter le délabrement des infrastructures sanitaires, construites pour la plupart à l’époque coloniale et peu après l’accession de la RDC à l’indépendance. Dans le Kongo Central, l’accessibilité géographique des services de santé est très difficile.

Seulement 66,5% des ménages de cette province habitent dans un rayon de 12 km d’un poste de santé tandis que plus de la moitié des ménages habitent dans un rayon supérieur à 10 km d’un hôpital.

Outre le problème d’accessibilité géographique des services de santé, la majorité des femmes du Kongo Central rencontrent des difficultés pour accéder aux soins de santé.

Selon les données d’une enquête, des femmes déclarent s’être vu refuser la 22,0% permission d’aller se soigner, 38,8% ont rencontré des problèmes de transport et enfin 72,1% ont eu des problèmes financiers.

Cette même enquête révèle que les ménages du Kongo Central consacrent 3,6% de leurs dépenses totales aux dépenses de santé, soit 6$ par personne par an.

En plus des médicaments qu’il faudra acheter auprès des pharmacies, le service public de santé est payant même dans les centres de santé de base.

Ainsi, seulement 21,9% des femmes ont pu effectuer des soins notamment prénatals chez un médecin ou une sage-femme au cours de sa dernière grossesse. Globalement, la santé maternelle n’est pas satisfaisante.

Redaction

DANS LA MEME CATEGORIES

VOUS AIMERIEZ AUSSI