À 18 mois de la présidentielle, la mise à l’écart de Dieudonné Kaluba, patron de la plus haute juridiction du pays, pose question. Si certains affirment que le chef de l’État n’était pas satisfait de sa gouvernance, d’autres le soupçonnent de vouloir garder la main sur la Cour.
La Cour constitutionnelle n’a jamais été une juridiction comme les autres. Elle a beau protester de son indépendance, elle fait, depuis son installation en 2015, l’objet d’interminables querelles politiques. Rien d’étonnant à cela : c’est elle qui a la responsabilité de valider les candidatures à l’élection présidentielle, mais aussi de confirmer les résultats proclamés par la commission électorale. Et 2023 approche à grand pas.
